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badia

Un jour, Badia a « quitté » la couleur, ces rouges/jaune orangé/bleus… dont tout le monde avait conscience. Et le spectateur s’est retrouvé devant un village entier d’individus noirs comme le charbon. Avec ici ou là un objet blanc qui ressemble à de l’ivoire, et entoure un bras ou une jambe à la manière d’une attelle que l’on aurait posée pour ressouder un os ! Un agglomérat d’individus anonymes choquants de maigreur. Dont les os saillent sur les anatomies dénudées. Ces êtres sont souvent enchaînés, ou menottés ; tellement usés par le labeur sans doute que, par un étrange mimétisme, leur corps a pris la forme des outils qui illustrent leur métier (pieds-pelles, etc.). Ils sont positionnés pour le travail, pour la lutte, pour l’amour…

Jeanne Rivais