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Amélie Lallement

J'ai fait un rêve la nuit de mes vingt ans ; espérer une rencontre loin de mon univers blanc. Le blanc des murs, le blanc de ma peau, le blanc des feuilles et des toxiques.
il y a mes pas qui me conduisent rue Legendre, dans la rue Legendre une boutique minuscule, dans la boutique d'abord un personnage haut en couleurs et des murs recouverts de monstres et de femmes nues.
Cet homme, c'est Marcel. Le répit. La réconcilliation avec les images. Pendant dix ans il va marquer mon corps et mon coeur de tradition asiatique de barbelés tendus sur des coeurs qui explosent. Je mêle ma vie a la sienne tandis qu'il compose sur mon corps et que dans ma tête s'épient tigres et carpes. L'espace blanc peu à peu diminue. Ces images, j'ai appris à les fabriquer à l'école. Blessure béante.


Et puis il y a Bertrand Cantat qui met des mots à mes haines et à mes amours. Je capitalise. "Tout passe, tout casse" sauf les images qui me constituent.
Et puis "je quitte l'enveloppe". Marcel : mort. Sa derniere trace, son dernier cadeau, la signature de Soutine, là, en bas a gauche. Mais je suis sûre "qu'un grand nombre n'y verra rien"...
rien à Marcel,
rien à Cantat,
rien à Soutine.